miércoles, 27 de febrero de 2008
Conferencia en la Biblioteca Laure-Conan (Ville de Laval)
en el marco del ciclo "Québec, je t'adopte"
Miércoles 27 de febrero, 19:00 a 20:30
Bibliothèque Laure-Conan
4660, boul. des Laurentides, secteur Vimont Laval , H7K 2J4
Tél: 450 662-4975
Courriel: biblio.laureconan@ville.laval.qc.ca
lunes, 25 de febrero de 2008
Canadá explicado a los españoles (por Jack Jedwab)
Canadá : juntos, no revueltos
Jack Jedwab
« Si Canadá tiene una imagen internacional positiva es, en parte, debido a su adopción del multiculturalismo como filosofía de Estado y como política oficial. Las delegaciones extranjeras que visitan el país se interesan siempre por saber más sobre lo que hace Otawa para abordar la adaptación de los inmigrantes y los problemas relacionados con la identidad étnica y la nacionalidad. Por su parte, los diplomáticos canadienses en el extranjero hablan con orgullo del multiculturalismo, y los representantes consulares suelen mencionárselo a los posibles inmigrantes como prueba de que el país acoge de buen grado la diversidad cultural. En Europa, son muchos los analistas que tienen la sensación de que el modelo multicultural no está funcionando en sus respectivos países y se preguntan por qué parece triunfar en Canadá. »
« Ahora bien, cuando se habla de multiculturalismo, en otros países no se sabe, en general, que en Canadá existe un apasionado debate sobre la relación entre la identidad étnica y la nacional. En realidad, cualquiera que analice lo publicado en los últimos años en los medios de comunicación canadienses, tanto impresos como electrónicos, se sorprenderá al ver el escaso apoyo que tienen, entre algunos de los principales creadores de opinión, la filosofía del multiculturalismo y su plasmación política, objeto reciente de críticas desde todas las áreas del espectro ideológico. Algunos dicen que se ha ido demasiado lejos al permitir que cada grupo étnico o religioso conserve su cultura, cosa que, insisten, limita su apego a Canadá. Desde el otro extremo se alega que no se ha hecho lo suficiente para abordar los problemas económicos de las minorías más vulnerables y que la discriminación sigue siendo un problema importante. »
Para leer todo el artículo, haga click aquí.
domingo, 17 de febrero de 2008
Qu’est-ce que veut dire « l’intégration des immigrants »?
Qu’est-ce que veut dire « l’intégration des immigrants »? On en a beaucoup parlé au Québec depuis l’année passée, mais en fait on prend rarement le temps ou la peine de se questionner sur le terme « intégration » lui-même. Soulignons d’abord qu’il est souvent employé comme l’autre versant de la rencontre entre la société d’accueil et le nouvel arrivant. On dira alors : ce n’est pas la société qui doit « accommoder » l’immigrant, mais l’immigrant qui doit « s’intégrer ». Cet appel au devoir d’intégration de l’immigrant est parfois exprimé avec un ton accusateur : les immigrants ne feraient pas tous les efforts nécessaires, etc. Sur un ton plus bienveillant, on dira qu’il faut « aider » les immigrants à s’intégrer : mettre plus de ressources, créer des incitatifs, etc. Mais la question sur l’intégration demeure sans réponse claire : comment mesurer le succès de l’intégration et, plus important encore, jusqu’où faut-il aller et à quel point peut-on dire qu’un immigrant est intégré à la société d’accueil? Il est évident que le mot « intégration » vise à souligner un point d’arrivée, mais aussi un point d’équilibre : on ne veut pas l’assimilation totale, non plus que la ghettoïsation.
Quand on discute de l’intégration des immigrants au Québec, on fait généralement référence à trois aspects : la maîtrise du français, l’accès à l’emploi et l’adoption des « valeurs fondamentales ». Or, il y a bien des idées reçues et des stéréotypes qui nous empêchent parfois de saisir les enjeux véritables de l’intégration. Par exemple, un tollé à propos du soi-disant recul du français à Montréal a été provoqué quand les données du recensement 2006 ont montré que relativement moins de résidents déclarent le français comme langue maternelle ou comme « langue plus souvent parlée à la maison ». Il n’y a qu’à réfléchir quelques instants sur la question pour comprendre que, non seulement on ne peut pas changer sa langue maternelle, mais qu’il y a des fortes chances que la langue parlée le plus souvent à la maison soit toujours celle du pays d’origine des immigrants. Dois-je donc comprendre que je serai « intégré » quand je parlerai à ma femme et à mes enfants en français dans l’intimité du foyer? Je crois qu’il est facile de voir l’absurdité d’une telle attente. Le français, que je sache, est la langue publique commune du Québec, non pas nécessairement la langue de tous dans la vie privée.
Prenons ensuite la question de l’emploi. Nous avons connu un autre tollé récemment, cette fois à la suite de la pseudo-enquête du Journal de Montréal. L’expérience de la journaliste faussement unilingue anglophone qui a obtenu quinze emplois sans effort devrait nous choquer, mais pas pour les raisons le plus souvent énoncées dans les médias. En effet, il faut s’interroger sur le contraste entre la facilité avec laquelle une jeune femme blanche née au Canada se fait embaucher, même si elle ne parle pas un mot de français, comparativement aux difficultés éprouvées par bien des immigrants et des membres des certaines minorités ethnoculturelles à se trouver une première job, même quand ils parlent un français impeccable. Pourtant, le message qui a surtout passé dans les débats autour du reportage a plutôt été, comme dans d’autres occasions, la culpabilisation des immigrants qui contribueraient à l’« érosion » du fait français.
Ne devrions-nous, comme société, nous préoccuper d’abord des obstacles à l’accès à l’emploi? Ceux qui se plaignent du fait que plusieurs immigrants abandonnent les cours de francisation avant de les finir parce qu’ils se trouvent une job semblent avoir une conception bien abstraite de ce que « s’intégrer » veut dire. En fait, j’ai l’impression que beaucoup parmi ceux qui mettent en cause la volonté des immigrants à s’intégrer n’ont aucune idée de la réalité concrète de l’immigration, c’est-à-dire les expectatives, les contraintes et les inquiétudes qui déterminent les choix que font les immigrants dans leur vie quotidienne.
Cela m’amène au troisième aspect, le plus troublant à mon sens : de plus en plus – et cela a été au cœur des discussions dans le cadre de la Commission Bouchard-Taylor – on fait allusion au besoin de faire savoir aux immigrants qu’ils doivent adhérer aux « valeurs fondamentales » de la société d’accueil. Ce n’est pas qu’au Québec qu’on voit cela. Certes, nous avons la triste notoriété internationale du Code de vie d’Hérouxville. Mais cette semaine, le ministre responsable des Communautés au Royaume-Uni a dit que des « guides » à l’intention des immigrants seront produits et distribués par le gouvernement. On y expliquera les valeurs, mais aussi les mœurs de la société : ici on ne crache pas dans la rue, on ne touche pas les gens sans leur consentement, on envoie ses enfants à l’école, etc.
L’idée que « Nous » sommes civilisés et que les « Autres » ont besoin de se faire dire ce genre de choses renvoie un message bien désagréable, paternaliste au mieux, raciste au pire. Pourquoi considérer a priori qu’un ressortissant du Guatemala, de l’Iran ou du Viêt-Nam ne croit pas, autant que nous, aux droits humains ou aux règles minimales de courtoise? D’ailleurs, allons-nous expliquer aussi aux nouveaux arrivants combien notre société valorise le consumérisme, l’égocentrisme et l’hédonisme. Il va de soi que le portrait dressé dans ce type de « Guide » est celui de la société que nous aimerions être, plutôt que de celle que nous sommes en réalité.
Je conclurai en proposant d’envisager le terme « intégration » comme un aspect fondamental de la vie en société, mais qui ne se réduit pas à la question de l’immigration. Tous les citoyens devraient intégrés et les obstacles à cette intégration se trouvent aussi dans certains milieux non-immigrants ou non-minoritaires. Je dirai qu’un Québécois « de souche » qui est xénophobe est mal intégré à la société québécoise sur le plan des valeurs communes et aurait bien besoin d’un peu d’éducation citoyenne. Allons-y, renforçons nos valeurs fondamentales, éduquons la population, mais ne faisons pas comme si l’enjeu ne concernait que ceux qui sont différents.
sábado, 16 de febrero de 2008
Algunas respuestas
Adriana pregunta: “Sólo quisiera saber qué te han comentado otros inmigrantes de otros países distintos a los latinos, ya que como latina comprendo tu punto de vista, pero no sé como lo pudiera interpretar un marroquí, un francés, un indio o un asiático”
Tu pregunta toca un punto clave y, confieso, problemático. Si cuando nos llaman “comunidad latinoamericana” nos sentimos algo reducidos a una etiqueta, porque se niega la enorme y riquísima diversidad entre los que venimos de más de veinte países de América Latina, es lógico ver en el término “los inmigrantes” una generalización excesiva y simplificadora. Cuando yo pretendo hablar “a los inmigrantes” y “sobre los inmigrantes”, estoy dejando de lado diferencias muy significativas entre grupos y experiencias (incluso entre personas de un mismo
país, pero con identidades sociales, étnicas, regionales o religiosas distintas, como ocurre, por ejemplo, dentro de las comunidades de inmigrantes argentinos, mexicanos o brasileros). Creo que, aún frente a una realidad tan heterogénea, es sin embargo posible establecer algunas tendencias básicas y es por eso que me planteé el proyecto de “explicar el Québec a los inmigrantes” (que, como se imaginarán, es también el deseo de explicar a los “Québécois de souche” cómo los
inmigrantes ven su sociedad).
Luego de estos prolegómenos, trato de darte una respuesta concreta: en general, gente de otros orígenes (no latinoamericanos) me han dicho que se identifican a muchas de las experiencias que describo en el libro y que comparten bastante la perspectiva que presento. De hecho, pensando rápidamente en algunas personas con quienes tuve la oportunidad de conversar con mayor profundidad, surge una interesante diversidad de nacionalidades: libanesa, estadounidense, iraní, francesa, belga, polaca… Y también, por supuesto, franco-québécoise y anglo-canadiense.
Ricardo pregunta: “La pregunta es si tenés pensado traducirlo en ingles o en castellano, para que aquellos que no manejan el francés puedan llegar a comprenderlo”.
La editora está explorando la posibilidad de traducirlo al inglés. En Argentina, hay gente interesada en traducirlo al castellano. Cuando tenga novedades, aviso.
Otra pregunta de Ricardo: “¿Por qué el mapa de Québec es un mapa (puntos 92 a 96) que no termina de cerrar en el logo de tu libro? ¿Se refiere a la inmigración que sigue entrando? ¿O se refiere a una especie de libertad e independencia del resto de Canadá que buscan algunos québécois separatistas? ¿Qué es lo que quisiste representar con ese dibujo de puntos incompleto?”
No tuve nada que ver con el diseño de la tapa. La grafista de la editora lo propuso y yo lo acepté tal cual. Confieso que tuve algunas reticencias en cuanto al fondo negro, pues temía que el mensaje visual fuera “El libro negro del Québec”. Tal vez conozcan la trilogía “El libro negro de Canadá”, escrita por un nacionalista que detalla todo lo malo – según él – de Canadá. Algunas personas me han dicho que la tapa negra les sorprendió y que, en efecto, la connotación podía ser de crítica de la sociedad quebequense. Pero fuera de esa cuestión, yo lo interpreté como una especie de mapa de radar que, en la oscuridad, sirve de guía para la navegación. Me gustó esa metáfora. Lo de los puntos que no terminan de conectarse me parece muy ingenioso y sugerente: yo creo que, más que evocar el tema de la soberanía, remite a la idea de que nunca se termina de dibujar (describir, explicar, entender) el Québec, pues su destino y esencia están abiertos (entre otras cosas, por el ingreso de los inmigrantes).
Arturo comenta: “Tu libro sería de gran apoyo a todos las personas que acaban de llegar, lo que permitiría una mejor comprensión e integración de los inmigrantes en la sociedad en la que buscan "acomodarse"”.
¡Gracias! Varias personas (incluyendo periodistas y profesores de francés para inmigrantes) me han dicho lo mismo. Como dije varias veces cuando me han preguntado ¿por qué escribir un libro como éste?: se trata del libro que yo hubiera querido leer en el avión cuando vine a Montreal por primera vez.
Respuesta a Gustavo
En cuanto a los puntos críticos. Comparto tu evaluación de mi enfoque: no pongo tanto el énfasis como hubiera sido posible (y justificado) en las grandes dificultades que viven muchos inmigrantes en el proceso de integración a la sociedad quebequense. Pero como planteo al comienzo del libro, trato de brindar una visión “equilibrada”, lo cual no implica necesariamente la “objetividad” (de todos modos imposible de alcanzar) sino más bien una lectura que permita a los lectores encontrar puntos de acuerdo y posibilidades de abrirse al argumento del “otro”. ¿Qué quiero decir con esto? Todos los temas que abordo en el libro dan lugar a interpretaciones opuestas: por cada persona que piensa que el nacionalismo québécois es xenófobo, hay otra que piensa que los inmigrantes son una amenaza objetiva a la supervivencia del francés en América del Norte; por cada persona que piensa que el Québec es demasiado flexible y generoso ante las minorías, hay otra que piensa que las minorías tienen demasiados derechos y pretensiones, etc. No quiero decir con esto que los argumentos de ambos lados tengan siempre el mismo peso o legitimidad. Pero en todos estos debates, creo yo, el principal problema es que las posiciones son muy rígidas y que los discursos tienden a cerrarse sobre sí mismos. Si yo hubiera escrito un libro en el que “denunciara” fuertemente el carácter “cerrado” de la sociedad
quebequense, muchos que no piensan así (una gran parte de los “Québécois de souche”) no se dignarían a leerlo y no se tomarían el trabajo de tratar de escuchar al inmigrante. Si hay un intento fundamental en mi libro (y espero haberlo logrado en alguna medida) es que tanto un francófono nacionalista del Saguenay, un federalista de Westmount, un inmigrante magrebino y un judío anglófono no sientan que mi punto de vista está, a priori, asociado a uno de los “bandos” en que se divide ideológicamente e identitariamente la sociedad quebequense. Concretamente, por ejemplo, yo pienso que muchos anglófonos tienen razón en muchas cosas, pero no siempre entienden lo que sienten los Québécois en relación a su historia y su cultura. El eje central de mi libro es el de los “malentendidos” y de la importancia del diálogo inter-grupal, lo cual requiere “ponerse en los zapatos del otro” para comprenderlo. El riesgo que tomé en mi libro es el de parecer “tibio” en mis opiniones. Los federalistas a ultranza consideran que no ataco como corresponde al nacionalismo; los nacionalistas consideran que doy una imagen demasiado idealizada del Canadá, etc. Por último, no hay que perder de vista que mi libro intenta “explicar el Québec” (a los inmigrantes pero también a todos los quebequenses), por lo que el énfasis está puesto en la identidad quebequense más que en la propia realidad de los inmigrantes. Mi próximo proyecto – un libro sobre los inmigrantes latinoamericanos en Québec – tomará mucho más directamente los puntos específicos que mencionás.
martes, 12 de febrero de 2008
lunes, 11 de febrero de 2008
¿Comentarios? ¿Críticas? ¿Sugerencias?
Invito entonces a quienes tengan preguntas, críticas (¡constructivas!) o sugerencias en relación a mi libro Le Québec expliqué aux immigrants a dejarlas en este post. Si cabe, me comprometo a responder.En mi opinión, sería útil para todos tener un post tuyo (con un link permanente en el sidebar de este blog) invitando a los lectores a opinar sobre tu libro, sobre lo que les gustó y también sobre lo que quisieran criticar constructivamente desde su experiencia de inmigrantes (aquello con lo cual no están de acuerdo o sobre los puntos que creen que están ausentes). Eso podría proporcionar un "feedback" para futuros trabajos de investigación.
Como sugiere Gustavo, he puesto un enlace permanente a este post en el sidebar.
Conferencia sobre inmigrantes latinoamericanos
Disertante: Luisa Veronis, Profesora de Geografia, Universidad de Ottawa
Comentarios: Victor Armony, Profesor de Sociologia, UQÀM
ENTRADA LIBRE Y GRATUITA. TRAIGA SU LUNCH SI LO DESEA.
FECHA Y HORA:
22 de febrero, 12hs a 14hs
LUGAR:
Centre d’études ethniques de l'Université de Montréal
3744, rue Jean-Brillant, porte 550 (salle 05)
métro : Station Côte-des-Neiges
Informaciones:
Martha Radice
Agente de recherche, Ethnicité, lieux et territoires, CEETUM
INRS Urbanisation, culture et société
385 rue Sherbrooke Est, Montréal, QC, H2X 1E3
Tél. (514) 499 4050
Téléc. (514) 499 4065
http://www.ceetum.umontreal.ca/
http://www.ucs.inrs.ca/